mardi 25 mars 2014

Retour sur un dimanche

L'invitation était lancée par Emily et Olivier. Oui, quand ils nous écrivent ils nous tutoient et ne signent que de leurs prénoms. La journée était consacrée au  lancement officiel de la campagne et à des ateliers de formation pour les candidats.

Bon, je passe en vitesse sur le fait que chaque fois que je me rends à LLN je pars de Bruxelles avec au moins une demie-heure d'avance sur l'horaire prévu  parce que je sais que je vais me perdre avant de trouver un parking, que je me demande pourquoi je me suis engagée dans ce truc alors que les dimanches sont les seuls jours où je peux m'accorder quelque chose qui ressemble à une grasse matinée, qu'il fait beau et que je serai mieux à me promener dans un parc ou être à une terrasse avec mon amoureux à regarder les gens déambuler plutôt que de m'enfermer dans un auditoire, qu'en arrivant je constate que je ne connais quasi personne et que je saute littéralement au cou d'Anne Herscovici et de Zakia Khattabi tant je suis heureuse de ne plus errer seule en attendant l'ouverture des portes, que quand Emily et Olivier montent sur scène et que toute la salle se met à applaudir et à hurler je me dis que je me suis trompée, qu'en fait c'est un concert de rock, que quand quelques candidats montent à leur tour sur scène sous les applaudissements fournis de la salle j'avoue avoir ressenti, moi aussi, une certaine émotion dans ce grand moment de communion collective (en même temps on était dimanche, hein...), que le premier atelier où je m'étais inscrite consistait à expliquer par le biais de jeux de rôles le programme socio-économique d'Ecolo en nous mettant dans le situation du candidat qui va à la rencontre des gens sur les marchés, que là j'ai essayé de me visualiser en train de distribuer le fameux signet sur le marché et que j'ai eu comme un trou noir, qu'à la pause de midi les sandwichs étaient bons, que j'ai croisé des candidats qui avaient à peine plus de vingt ans et d'autres qui dépassaient largement la  soixantaine, que les carnations de peau allaient du plus clair au plus foncé, que je n'ai vu personne avec un pull en poils de lama ou de chèvre.

Ceci étant écrit, j'en viens à l'essentiel, aux deux heures vécues pendant l'après-midi.

J'avais donc choisi l'atelier "GreenNewDeal".

L'atelier était animé par Philippe Lamberts, tête de liste Ecolo pour l'Europe, l'homme sur lequel la presse a titré qu'il était celui qui faisait trembler la City (pas moins... !)

Et là, pendant deux heures, en ramassé, condensé, chiffré, explicité, illustré, argumenté, j'entends, je vois tout ce que je lis, vois, entends, perçois depuis quelques années, que ce soit au travers de mes lectures ou de mes rencontres.
Le discours est clair, il met en évidence l'urgence, il parle des deux bombes qui sont devant nous, prêtes à exploser, la bombe des inégalités et la bombe environnementale. 
Deux bombes qui, cumulées, et c'est la première fois dans l'histoire de notre humanité, ne nous laissent plus d'autres choix, si nous voulons nous assurer un avenir, que de changer de paradigmes, de penser radicalement autrement, d'arrêter de vouloir appliquer aux défis du XXIème siècle les recettes du XXème, les temps ont changé, les temps changent à toute vitesse.

Des constats, chiffrés, durs, des chemins à explorer qui passent par des voies de transitions, or la transition c'est difficile, cela demande du temps.

Moi ça me fait du bien d'entendre dans la bouche d'un homme politique autre chose que des promesses, cela me fait du bien d'entendre que s'en sortir va être difficile, va demander du temps, cela me fait du bien d'entendre un discours qui me semble réaliste et qui insiste aussi sur la participation démocratique de tout un chacun, sur la nécessaire refondation démocratique, sur l'importance primordiale de l'éducation et de la formation, sur la nécessité de tirer tout le monde vers le haut, pour le bien de tous.

Je reviendrai souvent ici sur les thématiques abordées pendant ces deux heures, j'y reviendrai aussi par le biais de quelques lectures, pour aujourd'hui je me contenterai d'un chiffre qui en dit long sur la bombe des inégalités : le patrimoine européen (toute la richesse de l'Europe) est détenu pour 25% par 1% des européens. Ce fameux 1%...
A la fin de ces deux heures, j'étais fière d'être de la même couleur que cet homme-là.

http://www.philippelamberts.eu/le-green-new-deal-pour-les-nuls/

Sinon, je signale aux responsables de l'UCL, qu'il y a dans la salle 043, au milieu de la troisième rangée, coincé entre deux tablettes, un trognon de pomme en voie de fossilisation et que je n'y suis pour rien...


vendredi 21 mars 2014

Les outils de campagne


Au tout premier rendez-vous, Zoé m'avait dit, tu sais une campagne c'est intensif, il faut être sur le terrain, aller à la rencontre des gens, une campagne c'est deux mois où tu dois te consacrer entièrement à cela. Bon, j'ai compris, entrer en campagne ce n'est pas être à la campagne...
Lisons donc ce qu'en dit le Larousse de cette fameuse campagne :
 
  • Battre la campagne,

    parcourir, fouiller un pays en tous sens pour faire lever le gibier, inquiéter l'ennemi, etc. ; déraisonner, divaguer.
  • Campagne de presse,

    diffusion de manière concertée ou spontanée, par un ou plusieurs médias, d'une série d'articles ou d'émissions pour sensibiliser l'opinion publique, les autorités sur un sujet particulier.
  • Campagne électorale,

    ensemble des opérations de propagande précédant une élection ou un référendum ; période pendant laquelle ces opérations sont autorisées.
  • Populaire et vieux.

    Emmener quelqu'un à la campagne,

    le mystifier.
  • Entrer en campagne,

    commencer quelque entreprise.
  • Faire campagne,

    participer à la guerre, à une expédition militaire.
Si on s'amuse à relier toutes ces définitions cela pourrait même faire peur.
Mais, avait-t-elle ajouté, il y aura des outils pour vous aider.
Première action la confection d'un "signet", voici ce qu'on m'en dit et ce qu'on me demande de faire pour le réaliser :

"Le passeport sera votre carte de visite, votre outil personnel de campagne. Il aura la forme d'un signet avec au recto votre photo et un petit texte de présentation et au verso vos coordonnées."

Bon, je passe sur ce moment de torture qu'a toujours représenté pour moi la séance photo, moment rendu cette fois-ci beaucoup plus léger grâce au photographe et j'en arrive très vite à ce qui me semble le plus important, le texte de présentation.Ce texte qui doit, en 700 signes, convaincre ceux qui le liront que voter pour Ecolo est le meilleur des choix (700 c'est quand même mieux que 140, cfr billet d'hier...)
Convaincre en 700 signes...
Là, je me souviens que dans les radios privées j'ai fait pas mal de pub et que cela m'amusait, je n'ai peut-être pas perdu cette tournure d'esprit là, je peux peut-être encore retrouver le tempo, les mots qui portent, les formules qui résonnent.
Essais, erreurs, trop long, trop court et puis finalement un texte sort avec lequel je me sens en accord. Mon premier lecteur est l'homme que j'aime, s'il acquiesce c'est que les mots sont justes, qu'ils me ressemblent, ce n'est pas parce qu'il partage ma vie qu'il est mon premier lecteur, c'est parce que c'est le lecteur le plus exigeant que je connaisse. 
Il acquiesce.
Retour vers quelques personnes du parti pour leur soumettre le texte, après tout je débute et si ça tombe je suis tout à fait à côté de la plaque.
Ils aiment, mais font part d'un certain étonnement quand même "tu ne parles pas de toi ?"
Ben non, je parle de ce que en quoi je crois, que font les autres en général ?
"Les autres donnent des infos sur eux, carrière, enfants, mode de déplacement ou alors développent un thème de campagne qui leur est cher et ce à quoi ils s'engagent..."
Et c'est là que je prends soudain conscience d'une chose qui jusque là m'avait échappé : être en campagne pour un candidat, quel que soit le parti, c'est d'abord se vendre, être un candidat en campagne, si je fais le rapprochement avec la publicité, c'est pendant quelques semaines devenir un "produit", un produit suffisamment séduisant pour qu'un maximum de personnes aient envie de se l'approprier et on en revient aux définitions du Larousse et aux étranges liens que l'on peut faire entre toutes ces définitions.
J'ai une pensée pour tous ces candidats qui, dans les heures qui suivront les élections, se pencheront sur leurs votes de préférence, je me demande comment certains géreront la blessure narcissique de ne pas en avoir eu assez. Se présenter au suffrage des autres, c'est s'exposer, au-delà des idéaux que l'on défend, à ne pas être "choisi".
Bon, mon texte restera comme cela, je n'y parlerai pas de moi, je n'ai rien à vendre, juste à participer au débat d'idées et espérer que cette maigre participation amènera quelques voix de plus à la liste sur laquelle je me trouve.
Et en plus, je ne sais même pas rouler à vélo...

  


jeudi 20 mars 2014

J'avais oublié Twitter

Mais sur Twitter on ne m'avait pas oubliée...
J'avais oublié Twitter parce que je n'y vais jamais, parce que je n'ai pas de smartphone, parce que m'exprimer en 140 signes est difficile (j'y reviendrai).
Sur Twitter donc, je découvre quelques échanges sur ma présence sur la liste Ecolo.
Dans ces échanges, une question "est-ce que ce passage jette le discrédit sur sa carrière ou pas ?
" Et, bien sûr, la comparaison avec la présence d'Olivier Maroy sur la liste MR.

Bon, comparaison n'est pas raison et il ne me semble donc pas inutile de recadrer un peu tout cela (ceci dit les raisons de mon oui se retrouvent dans le premier billet de ce blog, je ne vais pas y revenir tous les jours...)
Olivier, pour qui je n'éprouve ni antipathie ni sympathie particulière (c'est un ex-collègue qu'il m'arrivait de croiser dans les couloirs) se présente en effectif à une place éligible (4ème sur la liste)
Je suis candidate d'ouverture, je me présente sur la liste à la place de neuvième suppléante (en clair ça veut dire qu'il faudrait que tous les élus de la liste meurent de la grippe portugaise (oui, je viens de l'inventer) pour que je siège un jour, l'ambition n'est donc pas la même et, non, je ne souhaite pas qu'ils meurent d'une grippe qu'elle soit portugaise ou autre...
La Rtbf n'est plus mon employeur depuis le 30 novembre 2013 et ma décision d'accepter la proposition d'Ecolo date du début du mois de mars.
Olivier est certainement en "congé politique".
Je ne suis pas journaliste (mais ça j'y reviendrai aussi)
Olivier a une notoriété que je n'ai jamais eue et quand je vois le mot "pipolisation" accolé à mon nom je rigole. 
Là où je rigole moins c'est quand on remet en doute l'éthique avec laquelle j'ai pu exercer mon métier d'animatrice ou l’éthique d'Olivier quand il présentait des débats politiques.
Je ne peux parler qu'en mon nom, mais je puis affirmer ceci, la majorité des animateurs, journalistes que j'ai côtoyé tendent à l'objectivité, j'ai bien écrit "tendent", cela va même parfois jusqu'à une forme d'auto-censure. En ce qui me concerne je me souviens d'engueulades homériques avec quelques-uns de mes amis qui ne comprenaient pas pourquoi je donnais la parole à tel expert plutôt qu'à un autre, en clair mes "copains de gauche" me faisaient la leçon quand je recevais, par exemple, un économiste étiqueté à droite.
Quand j'étais derrière mon micro j'étais une passeuse, passeuse de mots, passeuse d'idées, quand j'étais derrière mon micro j'étais au service de ceux qui m'écoutaient, pas au mien.
Une des raisons qui m'a donné l'envie de mettre un terme ma carrière radiophonique était de pouvoir récupérer un "je", ce "je" que notre devoir de réserve nous empêche parfois d'exprimer, et c'est normal. Je trouve donc insultant pour l'ensemble de la profession des journalistes et des animateurs de l'accuser à postériori d'avoir failli, d'avoir orienté le débat avec en ligne de mire une future carrière politique, c'est réducteur.
Il y a trop à écrire sur toutes les réflexions qui me sont venues après la lecture de ces quelques tweets pour que cela tienne en un seul billet, il y a à dire sur l'engagement, il y a à dire sur le champ politique, il y a à dire sur la valeur que l'on donne encore aux mots, il y a beaucoup à dire sur ce que nous faisons de notre temps et de l'instantanéité obligée de ces nouveaux moyens de communication, cela fera l'objet d'autres billets.
Pour aujourd'hui je me contenterai de dire pourquoi je n'aime pas twitter, je n'aime pas twitter parce qu'on ne peut pas déployer une pensée, une idée en 140 signes, on ne peut pas débattre en 140 signes. 140 signes c'est parfait quand on veut être lapidaire. Je n'aime pas twitter parce que j'aime le débat, la nuance, j'aime confronter mes idées à celles des autres, j'aime me remettre en question, j'aime l'échange. Twitter c'est le fastfood de la communication.
Je suis une femme du temps long, je ne crois en l'instantanéité que dans les rapports humains, quand deux êtres se reconnaissent en une micro-seconde, qu'il s'agisse d'amour ou d'amitié.
Là-dessus, je ne vous ai pas parlé du "passeport", j'en parlerai demain peut-être, mais pour l'heure je vais faire un truc complètement démodé, je vais lire un livre...



mercredi 19 mars 2014

Le jour d'après

Mercredi 19 mars

9 h du matin.
Hier soir je n'ai pas veillé tard, je découvre donc ce matin s'il y a des messages, des commentaires, si le blog a été lu.
Ouverture des écrans, je m'accroche à la chaise, j'ai une bouffée de chaleur qui n'a pas grand chose à voir avec la pré-ménopause...
Tant et tant de messages, de commentaires, de partages et les statistiques du blog qui affichent 1000 passages. Mais surtout tant et tant de bienveillance dans tous ces messages, tant et tant...Je vais les garder précieusement tous ces mots, je les relirai quand je prendrai des coups, parce que je vais en prendre des coups, cela fait partie de l'expérience et quand je me demanderai pourquoi je me suis engagée dans cette galère tous ces mots me donneront le courage de continuer à ramer, ils me feront garder le cap.
"Courage" c'est le mot que je lis le plus depuis ce matin, on me souhaite bon courage, on me dit que j'ai du courage.
C'est quoi le courage ?
Hier, j'étais à Jurbise, j'assistais à des ateliers dont la thématique était la précarité, particulièrement celle des femmes. Hier, à la ferme du Prince, je découvrais l'exposition "Regards sur la pauvreté des femmes", portraits et témoignages poignants du photographe Christophe Smets, et je me dis que le vrai courage il est là, dans les visages, les regards, les mots de tous ceux qui se battent au quotidien pour survivre, le courage il est dans les mots de Wendy qui fait la manche à la Gare centrale depuis 20 ans, qui a un revenu qui lui permet tout juste de payer son loyer et qui arrive encore à dire "La vie est belle, non ? Moi, je la prends toujours du bon côté. Même que ça va pas"
Ça, c'est le courage




Me reviennent en permanence les mots de Christine Mahy (du réseau wallon de lutte contre la pauvreté) "il en faut de la créativité aux pauvres pour assurer le quotidien et toute cette créativité mise au service de la survie elle est perdue pour la société dans son ensemble", ces mots m'obsèdent, ces mots résonnent.
Ce sont ces mots-là que j'ai envie de porter.


17h
Un journaliste me téléphone "tiens, au fait, tu es quantième sur la liste ?"
En voilà une question qu'elle est bonne...
Je ne sais pas.
Je téléphone à Arnaud "dis, Arnaud, c'est stupide je sais, mais tu peux me dire quantième je suis en suppléance ?" 

Neuvième, je suis neuvième.
Ouf !
Du coup ça n'intéresse plus grand monde...
Bon, il va falloir que je me creuse les méninges pour trouver les mots justes pour expliquer à l'ado qui ne comprend pas pourquoi je pars en campagne sans vouloir être élue, pourquoi je pars en campagne...

18h

Retour aux fondamentaux : ça ne vous a pas frappé, vous, l'état crasseux de votre voiture il y a deux matins ? Moi, si. Parce que, tout d'un coup, la pollution "invisible" était visible, parce que cette crasse-là on la respire tous les jours, sans le savoir, et que ce n'est pas forcément une fatalité.

Demain je vous parlerai sans doute du "passeport" de campagne et de comment il se prépare.



lundi 17 mars 2014

C'est la faute à Zoé

Quartier du cimetière d’Ixelles,  cet après-midi.
Envie d’un thé, besoin de se poser, de réfléchir.

Trois jours que je cale devant ce premier article à écrire, trois jours que des mots tournent dans ma tête sans trouver la sortie pour s’arrimer au clavier.
A quelques tables de la mienne, trois jeunes filles, l’une d’elles parle fort, assène avec conviction quelques-unes de ce qu’elle pense être des vérités absolues, pas l’ombre apparente du moindre sentiment de doute, pas l’ombre apparente…
J’ai toujours été très admirative des gens qui ne doutent pas, moi il me semble que je ne fais que cela, douter.

Alors, l’expression de ces doutes se retrouvera ici aussi, forcément.
Et finalement, je me dis que tout ça c’est la faute à Zoé.

C’était le 14 février, on prenait un petit-déjeuner ensemble, un moment entre copines, un moment où on se parle des hommes qu’on aime, des enfants, de la vie, de ce qui nous fait rire et nous énerve et puis, paf, à la fin de la rencontre, Zoé vient avec sa proposition.

Presque un mois de tergiversations, un mois à se dire oui, puis non, un mois à peser le pour et le contre.

Un mois à tenter de trouver une justesse à cet engagement-là.

Alors au bout de ce mois et en vrac voici les raisons personnelles d’un oui.

Oui, mais pas en effectif, pour ne doubler personne, pour ne prendre la place de personne, question d’éthique personnelle.
Oui, parce qu’à ma réflexion « dis, Zoé, vous savez que je ne suis plus dans les médias et si vous pensez que je peux vous ramener du monde, je crois que vous vous trompez lourdement » Zoé a répondu « on sait, et si on vient vers toi c’est parce qu’il nous semble que nous sommes en adéquation », j’aime bien le mot adéquation.

Oui, parce que je vais garder ma liberté de ton, et que via ce blog je raconterai ce voyage de quelques semaines dans la campagne.
Oui, parce que c’est une expérience que j’ai envie de vivre de l’intérieur et de pouvoir la relater.

Oui, parce que j’ai envie de confronter ce qu’il y a chez moi de parfois radical à la réalité de terrain.
Oui, parce que c’est une façon de les soutenir publiquement.

Je n’ai personnellement rien à y gagner, si ce n’est de tester mes propres capacités d’engagement au sein d’un collectif.

Donc voilà, c’est officiel, je suis candidate d’ouverture chez Ecolo, suppléante à la Région.

Oui, parce qu’on ne dit pas non à Zoé Genot.
Et que, quand il y a tant d’indicateurs socio-économiques et environnementaux dans le rouge, on n’est jamais assez à tenter de les faire repasser au vert.

Promis, demain je vous raconte la suite...